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Présidentielle 2026 : échec et mat pour Les Démocrates à la Cour constitutionnelle

Auteurs d’une série de recours contre la Commission électorale nationale autonome (CENA), les membres du parti Les Démocrates n’ont pas obtenu gain de cause à la Cour constitutionnelle. Dans une décision rendue dans la soirée du lundi 27 octobre, la haute juridiction a presque fermé les chances de participation du duo candidat du parti d’opposition à la présidentielle de 2026.

C’est sans succès. Après examen de cinq recours introduits dans l’affaire relative à l’annulation du parrainage du député Michel Sodjinou, la Cour constitutionnelle a rendu, ce lundi 27 octobre, une décision qui ne laisse guère d’espoir au parti Les Démocrates de voir son duo participer à la présidentielle d’avril 2026.

Les arguments des requérants et la défense de la CENA

Parmi les nombreux requérants figurent Me Renaud Agbodjo et son colistier Jude Lodjou. Lors de l’audience spéciale tenue à la Cour constitutionnelle, les deux candidats, assistés de leurs avocats Maîtres Fadé, Yénonfan et Dako, ont dénoncé une violation de leurs droits fondamentaux, notamment le droit à un juge compétent et à un procès équitable.

Ils contestent la décision de la CENA d’invalider leur candidature à la présidentielle, estimant que l’institution électorale a manqué d’impartialité en annulant la fiche de parrainage du député Michel Sodjinou.

Selon eux, la CENA ne devait pas se précipiter à annuler ladite fiche sans avoir constaté la résistance du parti Les Démocrates à la restituer à M. Sodjinou, comme l’avait ordonné le président du tribunal de Cotonou dans une ordonnance. Ils reprochent également à la CENA d’avoir ignoré le délai légal de huit jours prévu pour constater un refus.

Les avocats des requérants ont en outre soutenu qu’aucune autorité ne peut exécuter une décision de justice encore susceptible de recours. Ils ont ainsi demandé à la Cour de reconnaître la violation des droits fondamentaux de leurs clients, de se déclarer compétente et de rétablir le duo candidat dans ses droits, en attendant la décision en cassation.

De son côté, la CENA s’est dite fondée à agir, invoquant l’exécution d’une décision de justice. Pour l’institution électorale, la Cour constitutionnelle devait simplement débouter les requérants et rejeter leurs recours.

La Cour tranche

Après avoir entendu les deux parties, la Cour constitutionnelle a tranché en défaveur des requérants. Elle a déclaré que la CENA n’a pas violé la Constitution.

Norbert MEGAN YAOVI

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