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Rolings G. Koty défend le code électoral et salue les performances économiques du Bénin

Le chantre de la rupture, Rolings G. Koty, a réagi à la suite du communiqué du parti Les Démocrates (LD), qu’il juge empreint de manœuvres politiques. Dans sa déclaration, il a réaffirmé son adhésion aux réformes politiques et économiques engagées depuis 2016, tout en défendant la légitimité du code électoral et la gestion des finances publiques.

Un système partisan modernisé

En citant la loi n°2019-41 du 15 novembre 2019, Rolings Koty a rappelé que le Bénin est redevenu un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest. Selon lui, avant cette réforme, le pays comptait plus de 300 partis politiques, mais seuls cinq avaient une représentation au Parlement.

« Cette dispersion n’était qu’une source de désordre politique. Certains partis allaient même jusqu’à monnayer leurs votes de lois, y compris sur le budget national », a-t-il dénoncé.

Pour lui, la loi sur le système partisan, le code électoral et la loi sur le parrainage ont permis de réorganiser le paysage politique.

Une gouvernance économique saluée

Rolings Koty a également mis en avant les résultats obtenus par le ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni.

« Les recettes publiques sont désormais sécurisées et les comportements orthodoxes de certains agents publics face aux détournements de fonds ont été corrigés », a-t-il souligné.

Faisant un parallèle, il a rappelé l’épisode de 2015 où un coffre-fort de l’État avait été retrouvé à Bantè au domicile de l’ancien ministre des Finances, Komi Koutché, qu’il accuse d’irrégularités.

Un leadership reconnu à l’international

Sur le plan international, Koty a félicité le Dr Sidi Ould Tah pour son élection à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

« Son engagement et sa vision pour une Afrique intégrée et prospère ont su rallier les consciences. Le Bénin est fier d’avoir fait le bon choix aux côtés de la Mauritanie », a-t-il déclaré.

Il a aussi salué le dynamisme du ministère des Finances dans l’organisation d’événements internationaux à Cotonou, citant notamment la conférence COCUS qui, selon lui, a généré plus d’un milliard de francs CFA et valorisé les ressources logistiques de l’État.

Une reconnaissance du FMI

Rolings Koty a rappelé que le Fonds monétaire international (FMI) a récemment salué les performances budgétaires du Bénin, confirmant ainsi la crédibilité de la gestion économique sous le leadership de Romuald Wadagni.

Polémique autour du quitus fiscal : Koty recadre les Démocrates

Abordant la polémique soulevée par le parti Les Démocrates, qui accusent Romuald Wadagni d’avoir favorisé l’exclusion de certains candidats pour absence de quitus fiscal, Rolings Koty a rejeté ces critiques.

« Le ministre Wadagni n’est pas le Directeur général des impôts. La preuve, il n’a pas empêché Les Démocrates de participer aux législatives de 2023 alors qu’il était déjà ministre d’État », a-t-il répliqué.

Il a rappelé que la loi n°2019-43 portant code électoral, modifiée par la loi n°2024-13, exige que tout candidat fournisse un quitus fiscal des trois dernières années. Les articles 41 et 42 de cette loi précisent que le Directeur général des impôts est le seul habilité à délivrer ce document aux contribuables à jour.

Pour illustrer ses propos, Koty a rappelé que, selon un point fait par la DGI en novembre 2022, plusieurs responsables du parti Les Démocrates étaient débiteurs de sommes importantes :

Nourénou Atchadé : 89 millions FCFA

Justin Adjovi : 600 millions FCFA

Patrick Djivo : 800 millions FCFA

Jean-Marie Allagbé : 86 millions FCFA

Au total, pour ces quatre responsables, la somme à régulariser s’élevait à plus d’un milliard cinq cent millions de francs CFA.

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