Dantokpa : le Commissariat spécial frappe fort contre les ghettos de la berge lagunaire

La lutte contre l’insécurité et les activités illicites s’intensifie à Dantokpa. Mardi 2 septembre 2025, le Commissariat spécial de police du plus grand marché d’Afrique de l’Ouest a mené une opération d’envergure sur la berge lagunaire. Objectif : mettre un terme aux agissements des ghettos, communément appelés « fumoirs », réputés pour la vente et la consommation de drogues.

Cette descente, préparée avec minutie, a permis le démantèlement de plusieurs repères criminels. Six individus soupçonnés d’implication dans le trafic de stupéfiants ont été interpellés et une quantité significative de produits psychotropes, notamment du chanvre indien, a été saisie.

Un coup d’arrêt décisif

Au-delà du coup de filet, l’opération illustre la détermination des forces de l’ordre à assainir une zone stratégique pour l’économie nationale. La berge lagunaire de Dantokpa, cœur du commerce informel et des échanges fluviaux, souffrait depuis plusieurs années de la prolifération des ghettos. Ceux-ci constituaient à la fois une menace pour la santé publique et un frein à la sécurité des commerçants et usagers.

Le Commissariat spécial inscrit cette action dans une vaste campagne d’assainissement. « Nos opérations vont se poursuivre. Tous les réseaux criminels seront traqués sans relâche afin de redonner à Dantokpa sa véritable vocation : un espace sûr et prospère », confie une source policière.

Un signal fort aux délinquants

Cette descente musclée envoie un message clair : la tolérance zéro contre le trafic et la consommation de stupéfiants sera désormais la règle. Les commerçants et riverains, longtemps exposés aux nuisances et aux risques liés à ces ghettos, entrevoient déjà une lueur d’espoir pour un retour à la sérénité.

Avec cette opération réussie, la Police républicaine réaffirme son engagement à restaurer la sécurité dans les zones sensibles de Cotonou. Une nouvelle ère semble s’ouvrir pour la berge lagunaire de Dantokpa, entre sécurité retrouvée et espoir d’une prospérité durable.

Oscar S. MEDO-ADOKON